Misha

De mes amis proches, il y a un groupe de 4 nénettes un peu particulier. Ce sont mes copines de lycée. Quand nous nous sommes trouvées toutes les 5, nous étions toutes plus ou moins blondes et plus ou moins autour d’un petit 85B de morphologie. Depuis les couleurs de cheveux, entre autre, ont légèrement évoluées, mais nous sommes toujours les blondes… Et depuis quelques semaines, nous sommes 7.

Certaines d’entre elles se connaissent depuis plus de 15 ans, le collège étant passé par là. Pour moi, finalement la dernière arrivée, ça fait entre 12 et 13 ans. Plus d’une dizaine d’année en tous cas d’une amitié tout sauf fusionnelle. Jamais nous n’avons été le genre à nous appeler  toutes les 2 minutes ou, une fois les portes du lycée ouvertes sur des vies à construire, s’envoyer des emails toutes les semaines. Certaines sont restées à Nantes ou pas loin. D’autre en sont parties puis revenues. Les études nous ont amenées sur des chemins différents, et différemment longs. Et nos amours comme nos projets de vies nous construisent vers des vies aussi géographiquement séparées. 
Quoi qu’il arrive, on trouve toujours le moyen de se revoir, même si de plus en plus rarement toutes les 5. Et quoi qu’il arrive les choses restent les mêmes : pâtes carbonaras et nectar d’abricot, on se parle de la vie et ses jolis moments, les moins drôles, les boulots trop prenants, ou autres examens ratés passent tout comme les annonces de nouveaux amours, nouveaux projets ou bébés qui arrivent.

Après Elina il y a près de 2 ans, une petite Misha a rejoint le clan des blondes. La 7^ème. Du haut de ses 3 semaines et sous les yeux de sa maman rayonnante, c’est toutes ses tatas blondes qui partagent la même joie : celle de voir une amie heureuse comme jamais dans un choix de vie qui l’épanouie de la plus jolie façon. Certes regarder ses copines de lycée construire leur vie à plusieurs centaines de kilomètres à un gout un peu amer, surtout quand ces constructions vous renvoient à vos propres indécisions. Mais c’est la force de ce groupe de blonde : différentes et chacune se construisant de son côté, pour toujours se retrouver d’une façon ou d’une autre, inconditionnellement, adoucissant tous les moments manqués.

That’s life : les copines de lycée font des petites filles, à qui je ne peux que souhaiter de rencontrer des amies comme les miennes : toujours présentes… sans besoin de le montrer.

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